Zoéline V. VISCOËTE
Côté coeur : Bien difficile à définir...
| Sujet: Zoéline V. VISCOËTE - fiche terminée Jeu 11 Mar - 0:21 | |
| [Argh...désolée pour la présentation, mais tous ces tableaux m'ont tué, cela fait une heure que j'essaye de mettre le tout en forme >_< Si un admin pouvait me donner un coup de patte, je lui en serais éternellement reconnaissante ^^ Sinon, fiche terminée!! \o/ ]
CHAPITRE I :: C'est de l'identité qu'est née la différence. ” .
Zoéline Violette VISCOËTE « Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement, et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager.[Walt Disney] .
On dit que j'ai 20 ans, le plus bel âge pour découvrir une nouvelle vie. Je viens de Lille, ville dont seul le rêve en est l'échappatoire. Personne n'a dit que l'on avait que des points communs. Dans la vie ? Je charme aussi bien mon entourage que les serpents aux Folies, non point douces, mais Bergère. Certes, ce n'est pas le nirvana, mais on dit que cela rapporte bien !
| Ft MELANIE LAURENT :: ©Misstro |
CHAPITRE II :: Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie.” .
Je vis sur un nuage. Un nuage doux et moëlleux, dans lequel mes petits pas s'enfoncent, au fur et à mesure de ma route. Je regarde mes pieds nus d'un regard distrait. Ils sont petits. Mais ils sont jolis. Aussi petit que moi, aussi jolis que moi. Je relève la tête, mais ne vois que ce nuage qui continue sa route lentement et sûrement. Qu'il fait bon vivre sur un nuage! L'on échappe ainsi à une multitude de petits tracas!
Je m'allonge sur le bord, et ma tête posée dans mes mains, je contemple le sol qui défile doucement sous mes yeux. Voyez-vous ces petits toits noirs qui filent sous moi? C'est la ville, la réalité. Je suis bien heureuse d'être si loin de cette réalité qui me hante...je le suis peut-être de trop, d'ailleurs, mais qu'importe! Sur mon petit nuage, je suis loin de tout cela, je suis ici libre de tous mes mouvements, libre de penser ce que je souhaite! Rien ne m'a paru plus amusant que de vivre sur ce nuage! J'échappe ainsi aux regards des gens, que je n'aime pas croiser. Ces regards me transpercent comme la pluie que je commande à mon nuage de faire tomber sur ces visages gris. Ils me jugent, ces regards, et face à eux, je ne peux que me renfermer, m'isoler, et pour ne pas leur rendre la pareille. La critique me perce trop souvent à jour, et lit en moi ce que je ne peux pas montrer. Je me cache ainsi parfois derrière un masque souriant, une façade extravagante, et je maquille mes traits, mes gestes et mes paroles, quitte à montrer une facette de moi que je dévoile rarement.
Je fuis alors ces gens et ces regards extérieurs. Je me réfugie dans ces mondes nuageux, et me tapis dans l'ombre des petites collines de mon nuage, m'enfermant dans ce cocon ouaté, où aucun bruit ne résonne, sinon celui de mon coeur et de mes rêves. Je m'imagine des mondes, des personnes et des vies inventées. Je me vois danseuse, je me vois sous les feux de la rampe, ou adulée d'un public imaginaire. C'est un monde où mes frères s'aimeraient autant que je les aime, un monde où aucun problème ne subsisterait, sinon celui de rester sur ce nuage, de ne pas être happé dans un monde réel.
Mais dans ce monde qui me fait peur, comme sur ce nuage, malgré mes silences timides, j'écoute, et tant que je le peux, laisse couler les larmes des autres, quitte à laisser filer le temps. Jamais l'emportement ne me gagne, mon esprit est bien trop occupé à voguer sur mon nuage! Mais que jamais personne ne vienne briser ce que met en chacun des personne que je croise. Que personne ne chercher à me duper, à me croire si loin de la réalité. Ma mémoire est excellente, et chaque coup porté sera un coup rendu!
Vivre sur un nuage...que la vie y est douce!
CHAPITRE III :: Chaque biographie est une histoire universelle.” .
Je regarde distraitement Joa. Il glisse lentement entre mes doigts, telle l'eau coulant doucement, sans que je puisse la contenir entre mes mains. Je le ratrappe alors qu'il tente de s'échapper, et observe ses anneaux s'enroulant autours de mon poignet. J'aime ce contact sur ma peau, cette humidité, et cette légère chatouille alors qu'il remonte le long de mon bras. Ses yeux, que certains trouvent vides et sans expressions, me parlent beaucoup plus qu'ils ne le montrent. Les yeux d'un serpent sont remplis de mille mondes qu'il nous demande de découvrir. Je laisse glisser Joa délicatement, et petit à petit, je lis en ses yeux ce monde des souvenirs.
Il est loin, ce temps si précieux que je passais aux côtés de ma mère. Il est loin, ce temps pourtant gris sous les nuages de Lille. Il ne me reste de ce temps que ce contact privilégié avec Jao, que cette force de les comprendre, et d'aimer ce que d'autres détestent. Pourquoi le destin, sous ce terrible nom de tuberculose, a-t-il emporté ma mère? Elle était douce, aimante, et sa force coule à présent en moi comme ce petit serpent sur ma peau. Elle a fait pour moi tout ce qu'une mère peut faire pour son enfant, malgré les épreuves, si dures, et si douloureuses.
Je revois son visage souriant, malgré la pluie battante, lorsqu'elle m'annonce que mon père ne reviendra pas. Elle voulait ne pas me montrer toute l'horreur de la situation, et lorsque son tour vint de nous quitter, cette image d'elle, voulant m'épargner le malheur, me vint à l'esprit.
-Pourquoi? avais-je demandé d'une voix innocente, du haut de mes jeunes années. -Parce que le ciel est bien plus beau que la terre, Zoéline. Beaucoup plus beau, même.
Etait-ce cette réponse qui m'a fait chercher mon père sur ces nuages? C'est possible. Jamais auparavant, dans mes souvenirs, je n'avais ressenti ce désir d'évasion. Quitter ces corons sombres et puants, quitter le ciel gris de Lille, que même le soleil ne pouvait égayer. J'ai aimé Lille, pourtant. Lille me renvoie à mes jeux d'enfants si innocents. Ces occupations si loin de la réalité qui pourtant frappait notre famille de plein fouet. Je n'avais pas compris cette guerre avec les yeux d'enfant. Je n'avais pas réalisé l'enjeu, et le bouleversement qui allait se produire par sa faute.
Je l'ai longtemps détesté, et reposé cette haine dissimulé sur tous les dirigeants dont j'entendais le nom. Je ne les connaissais pas, mais eux seuls étaient responsables de cela. Mes frères me protégeaient, et ces gouvernements devaient les protéger. Ils ne l'avaient pas fait. Et la guerre avait pris mon père, puis ma mère. A son départ, je n'ai pu m'empêcher de pleurer, versant les larmes que j'avais tant retenu pour mon père. Mon enfance s'envolait à jamais, perdue, alors que mes deux frères me restaient.
Cyril...Clément...sans eux, ma vie n'aurait eu le même goût. Je regarde à nouveau les yeux de Joa, qui s'est redressé sur ma main, posant sur moi ses pupilles fendues. Je l'aime comme une mère, et le protège autant que mes frères me protègent. Un doux sourire fend mon visage, alors que je vois leurs visages dans les fentes de Joa. Me laisseront-ils un jour? Me feront-ils confiance, et cesseront-ils de me voir comme cette enfant si innocente?! La vie m'a donné des épreuve, des douleurs morales, et des douleurs physiques qui m'ont renfermée. Certaines ne pouvaient être confiée, et depuis toujours, je ne suis que cette petite soeur rêveuse, dont la vie est hantée par ses songes.
Si rêveuse que mêmes mes parents n'ont pu croire à ce qui m'a entâchée, à ce qui m'a fait perdre à tout jamais mon innocence. Je caresse doucement la tête de Joa, qui coule à nouveau entre mes doigts, comme pour sécher les larmes qui roulent doucement sur mes joues pâles, alors que ce souvenir rejailli en moi.
-Tu rêves trop, Zoéline...tu auras sûrement imaginé cela! -Papa.... -Allons, Zoéline...si c'était vrai, pourrais-tu nous le décrire?
Mais je n'avais pas pu. Les larmes avaient brouillé ma vue, comme elles la brouillent aujourd'hui. Ils n'avaient pas écouté les rêves pourtant trop éveillés de leur petit ange. Ils n'avaient pas cru que mon innocence, que ma pureté s'était à jamais envolée à cause de cet homme dont le visage s'est évanoui de mes songes, laissant à la place cette douleur qui ne m'a plus quitté. J'avais mal. Mal dans mon ventre, et mal dans mon coeur. Seule, je ne pouvais à nouveau que m'échapper...peut-être avaient-ils raison, finalement, peut-être mon esprit avait-il inventé cette douleur, ce vol de mon innocence?
Je sais aujourd'hui qu'il n'en n'était rien. Mais face à leur refus, à leurs sourires tendres, j'avais lu dans leurs yeux l'incrédulité. J'avais décidé de me taire. Personne, ni même mes frères, ne saurait, car personne ne pourrait comprendre ce que je ressens encore aujourd'hui. Même Cyril...ce protecteur, ce gardien si cher à mes yeux, ne pourra savoir. Il me cache, je le sais, un secret. Un frère, une âme soeur, presque, ne peux cacher à sa soeur ce qui pèse sur son coeur. Je trouverais sa faiblesse, même si cela doit me faire souffrir. Mais s'il me le cache, alors je tairais mon propre jardin secret.
Cyril...je revois notre départ de Lille. Ce dernier regard à ce qu'il restait de notre foyer brisé. Dans ma main, serré, le petit médaillon de ma mère, seul vestige d'une vie passée. Paris s'ouvrait à nous, Paris et ses folies, son coeur ouvert, happant tout ceux qui se pressaient au bord de ce gouffre. Jamais ville ne m'avait parue plus envoûtante que Paris! Elle semblait si...irréelle que je n'osait croire qu'une ville pouvait offrir tant de plaisirs pour l'âme. J'avais pénétré dans l'antre palpitante de la ville, serrant fort le petit panier d'osier, enfermant Joa. Un coeur palpitant, dont Clément avait su me donner les clefs, me proposant ce travail...cet amusement, même! Rien n'est un travail, lorsque celui-ci est passion.
Je contemple à nouveau les anneaux de Joa, alors que sa langue s'échappant de sa bouche cherche à faire remonter d'autres souvenirs. Non. Je n'en vois plus, les plus importants semblent sortis, s'évaporant au dessus de ma tête comme un nuage de fumée. Je regarde distraitement ce halo invisible, et un sourire étire mes lèvres roses. Si. Un autre visage me sourit au travers. Le plus beau sourire qui avait pu réchauffer mon coeur. Un sourire si tendre qu'il fait fondre chacune des petites barrières l'enfermant, un sourire mêlant mes nuages à la réalité. Maëlann...ce nom résonne à mes oreilles comme je sens les nuages glisser sous mes pieds nus. Pourquoi avons-nous brisé ce rêve éveillé? J'avais pourtant trouvé en lui ce qui me faisait accepter la réalité. Mais ses mots me revenaient en tête.
-Dis-moi à quoi tu penses, Zoé! Comment puis-je savoir ce qui se trame dans la buée de tes rêves?!
Je ne pouvais trouver de mots pour traduire mes songes.....et il était parti. Je pensais un instant l'avoir oublié, mais seul son nom peut faire battre mon coeur ainsi, ce seul nom de Maëlann me fait aimer la réalité de Paris.
Je fais lentement glisser Joa de ma main, et doucement, celui-ci coule jusqu'au petit panier d'osier. Dix neuf heures sonnent au clocher. Dans moins d'une heure, ma tenue devra être prête. Ma perruque passée, mon visage maquillé sous les fards et les crayons, et mes jolies chaussures vernies enlaçant mes pieds. Ma routine reprend, et je laisse mes rêves au vestiaire. Je ne les reprendrais qu'à la sortie de mon numéro!
CHAPITRE IV :: La force, elle nous vient des autres.” .
© FANPOP
| Maëlann...mes rêves ont brisé la réalité. Il était un frère, devenu bien plus encore, jusqu'à s'emparer de mon âme et de mon coeur. Je sens encore sur moi le contact de ses mains, glissant dans mes cheveux, et ses bras m'enserrant contre lui, me protégeant de tout ce qui pouvait me blesser. Comment ai-je pu ainsi laisser notre histoire se dissoudre? Mon coeur bat toujours plus fort lorsque son sourire apparaît dans mes songes. Je ne peux l'oublier, même si cela serait le mieux.
| © OPIUM
| Cyril...mon grand frère...ou mon ange gardien! Il reste si proche de moi, mais si secret à la fois! Pourrais un jour à cerner ce qu'il me cache, ou jouerons-nous toujours au chat et à la souris avec ses secrets? Je l'aime, aussi fort qu'une soeur peut aimer son frère, et autant que j'aime Clément. Mais d'un amour étouffant, parfois. Ma liberté m'appelle, qu'il sache me délester de cette protection trop présente!
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© FANPOP
| Clément...le départ de l'aîné de la fratrie m'avait fendu le coeur, jusqu'à ce qu'il guérisse lorsque Cyril et moi sommes arrivés. Il a prit soin de moi comme il l'a toujours fait! -Je ne veux pas d'une rêveuse sur ma scène! -Mais quoi de mieux qu'une rêveuse, pour emmener vos spectateurs au pays des songes?. Je ne pourrais jamais assez remercier Clément de m'avoir poussé à passer les portes des Folies...mais j'y suis, maintenant, il peut me lâcher la main!
| © HYDRIC ICON
| Diamante, ou l'amitié de faux semblant. Je la déteste autant que je l'adore! Elle calme mes rancunes, et nos douceurs respectives se retrouvent, même si son attitude m'exaspère parfois...serait-ce sa susceptibilité, piquée par ma franchise?
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CHAPITRE V :: Sur l'apparence est bien fou qui se fonde.” .
« J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé.[Voltaire] .
Que savoir de moi? hum...je me prénommerais A., cela suffira o:) ...23ans, et quelques années de RP derrière moi, malgré une pause d'un an ou deux. J'aime les bisounours, et je suis...toujours connectée! Accroc du net, même si je ne devrais pas, et lorsque je peux, je fais! Alors si je peux me connecter tous les jours, cela se fera ;) Néanmoins, je gère trois autres persos assez prenants sur un autre forum, je serais donc peut-être un peu moins présente, ou ne répondrais pas dès le soir même aux RP ^^ Niveau de RP? S'il faut ranger la modestie au placard, je dirais bon niveau...après, cela varie en fonction des humeurs, des réponses, du sujet, etc... l'inspiration ne prévient jamais ;)
| ©MISSTRO |
Dernière édition par Zoéline V. Viscoëte le Jeu 11 Mar - 18:19, édité 3 fois |
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