Folies Follement Formidables
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité


Invité

Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer. Vide
MessageSujet: Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer.   Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer. EmptyLun 22 Fév - 23:18

    « Les bonnes actions accomplies dans la jeunesse,
    sont les vivres de la vieillesse. »


    Aux Folies Bergères, vendredi soir, 22h.

    Altéa ferma les yeux. Un vent d'une extrême douceur vint lui soulever sa mèche si joliment coiffée; mais peu importe, elle prenait un plaisir fou à respirer de l'air frais assise sur un siège qu'elle imaginait au plus profond de son esprit comme le matelas le plus cher et le plus confortable du monde. Elle imagina son corps étendu, ses muscles détendus. Dans ses rêves, elle entendit aussi une musique si douce qu'elle vous endormirait à la première note. C'était presque le paradis qui défilait dans sa tête - sauf que les beaux anges étaient aux abonnés absents. Elle souffla alors un bon coup, se souvenant du seul et unique cours de décontraction qu'elle avait suivi pour faire plaisir à une amie enceinte paniquée au plus haut point qui lui avait demandé de bien vouloir la suivre dans ce cours. Finalement, même si Altéa n'attendait rien dans son ventre, elle en avait retenu une bonne leçon.

      Vous êtes arrivée aux Folies Bergères jeune fille.


    Le chauffeur du taxi lui demanda la monnaie avant de descendre pour lui ouvrir si gentiment la porte. Il avait bien remarqué qu'elle paraissait être ailleurs, cela le fit sourire, à ces heures-ci, il rencontre beaucoup de personnes sortant du boulot et ne voulant qu'une chose : dormir. Mais Altéa avait un tout autre plan pour ce soir. Effectivement, elle s'allongerait volontiers sur le lit de ses rêves, mais elle avait plutôt une bonne envie de passer un petit moment dans le cabaret qu'elle affectionne particulièrement. A force d'y venir, elle rencontrait de sympathiques personnes avec qui elle aimait parler, découvrir de nouveaux horizons. Rien de mieux pour s'évader.

    Elle déposa alors délicatement son sac sur l'épaule gauche et avança vers l'entrée. Il y avait l'air d'y avoir pas mal de monde. Pas étonnant pour un vendredi soir.Tout en avançant à l'intérieur du cabaret, elle fit signe de la tête pour saluer certaines personnes qu'elle connaissait plus ou moins, certaines de vue mais quand on est habituée, on a l'impression de les connaitre, on a même parfois l'impression de connaitre leur vie. Elle détourna enfin la tête et, malgré le petit centimètre de talon qu'elle avait à ses pieds, se leva doucement grâce à la puissance de ses orteils et tendit la tête pour repérer une table vide, le plus près possible de l'endroit principal du travail des serveurs, c'est à dire une sorte de petit bar. Elle ne connaissait pas le programme du spectacle ce soir, mais peu importe, elle le regarderait quand même. La première partie avait d'ailleurs l'air fini, les décors allaient se changer ainsi que les costumes. Elle avait finalement rien rater.

    Une fois les pieds posés à terre, elle se dirigea vers une table qu'un couple bien amoureux venait de laisser libre afin de sortir du cabaret. Elle sourit alors, se forçant à ne pas imaginer la suite de leur programme. Elle posa tout d'abord son sac sur la deuxième chaise, et s'assit sur l'autre face à la scène. Elle pensa alors, à son plus grand désespoir, qu'elle avait laissé son carnet de dessin à l'hôtel. Elle s'en voulait presque à elle-même. En effet, elle avait pour habitude aussi de dessiner les passages du spectacle qu'elle trouvait éblouissant. Son modèle était la meneuse de revue. Elle lui trouvait un charme particulier qui rendait absolument bien sur le papier. Ses costumes en plumes la mettait tellement en valeur, sa pureté reflétait une beauté tellement naturelle, qu'Altéa été attirée artistiquement vers cette jeune fille qu'elle connaissait à connaitre. Elle secoua la tête tout en se disant qu'elle avait le temps de revenir. Des dessins, elle en avait déjà plein ses classeurs. Elle attendit alors un petit instant lorsqu'elle vu quelqu'un de familier arriver dans sa direction.

    C'était la serveuse, sa serveuse, et plus précisément la personne qu'elle était venue voir ce soir. Au fur et à mesure que la jeune brune approchait, elle pouvait apercevoir un sourire sur son visage. Et Ôly' pouvait apercevoir le sien aussi. Il y avait une certaine sympathie entre les deux jeunes filles, au fond elles se ressemblait et c'est toujours un plaisir de parler avec quelqu'un qui nous comprend. C'était un peu sa confidente du cabaret. En effet, elles n'avaient pour l'instant pas eu l'occasion de se voir à l'extérieur. Mais comme on dit, il ne faut jamais dire jamais. Altéa eut juste le temps d'enlever son sac de la chaise pour la laisser libre à son amie, que celle ci était déjà là, un verre à la main. Elle n'eut pas besoin de dire un mot qu'elle avait compris. Ôly' avait du l'apercevoir entrer et venir s'installer, et que par habitude, elle venait lui emmener sa boisson préférée qu'elle commandait à chaque fois, un vin spiritueux.

      Bonsoir Ôly' et merci pour le verre, tu me connais à force ! dit-elle gentiment tout en souriant. Assis-toi si tu as un peu de temps pour discuter. Elle lui montra alors la chaise libre du doigt espérant pouvoir discuter un peu.
Revenir en haut Aller en bas
Lluvia S. CASIMIRKA

Lluvia S. CASIMIRKA
    Si rien ne dure, il reste a se dire, qu'il y a les souvenirs.

Côté coeur : Je t'en pris... laisses moi une chance !
Citation : La vie est tellement plus belle lorsqu'on arrête de se la compliquer

Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer. Vide
MessageSujet: Re: Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer.   Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer. EmptyMar 23 Fév - 16:17

      Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer. Mia-mia-kirshner-..._100_100-19143bd

      && vivre sans amis, c'est mourir sans témoin.



La fenêtre s’ouvre sous une grosse bourrasque de vent. Assise sur le petit divan qui trône au milieu du salon je saisie légèrement, oubliant que le hoquet ne tenait plus. Si seulement je savais manier un tournevis, cela aurait été rétabli depuis bien longtemps déjà. Je ne suis pas très doué avec les travaux manuels. A vrai dire je ne suis pas assez adroite pour ce genre de chose, je serais capable de me planter le tournevis dans la main. Haussant les épaules négligemment comme pour m’affirmer à moi-même que c’est ainsi. Je me lève enfin de sofa pour bloquer avec une pile de vieux livre la fenêtre espérant qu’ainsi elle me laisserait un petit moment d’accalmie. La pluie tombe à torrent sur la ville, un petit moment de nostalgie s’empare de moi. Les grande pleine verdoyante de la Bulgarie me reviennent, l’odeur de l’herbe mouillé me chatouille les narines, j’avais l’impression d’y être à nouveau. La vieille bâtisse en bois, que mon père se ventait devoir construit seul. Ma mère devant ses fourneaux sortant des petits gâteaux brûlant du four, avec un sourire serein sur le visage. Le vieux chien, que l’on avait recueilli un soir d’hiver, allongé devant le feu de cheminée. Des rires d’enfants qui fusent si et là, des petits bruits de pas courant dans tous les sens… Maëlann… Je me refuse de m’enfouir dans cette nostalgie tout cela est beaucoup trop simple. Ils m’ont tous fait du mal à leur façon. Mes parents étaient juste obsédés par l’image qu’ils renvoyaient sûrement à cause du passé assez lourd de ma mère. Quand à Maël’ je n’ai jamais compris, je crois que je ne comprendrais jamais de toute façon… C’est ainsi. J’en deviendrais presque fataliste. Pourtant je ne cesse de penser à lui. Il me manque tellement, mais peut-être est-il plus heureux ainsi. En tout cas c’est tout ce que je souhaite…

Me secouant la tête je tente de revenir sur terre. La pluie fait un bruit horrible en s’écrasant sur le toit en tôle. Cet appartement ne semble absolument pas hospitalier, peut-être à mon image. Froid, insensible, vide… Pourtant je l’aime, oui j’aime cet appartement, je mis sent tellement bien. C’est tout ce qui importe non ? De toute façon personne n’y entre, tout comme personne n’entre dans ma vie… Et si elle se résumé à ce simple appartement vide de vie ? Je crois que c’est assez réaliste. Sous mes yeux, le soleil se lève doucement. La lumière rougeâtre déchire le ciel noir de toute part. J’aime se spectacle. Je ne le louperais pour rien au monde. En Bulgarie, je courais à travers champs pour rejoindre notre petit abri dans un grand champ de maïs afin de m’allonger dans l’herbe et contempler le spectacle. Aujourd’hui je me contente du dernier étage de cet immeuble lugubre, mais le spectacle reste toujours aussi merveilleux à mes yeux. Une autre bourrasque de vent se prend dans la fenêtre faisant tomber brusquement les livres sur mes pieds. Hurlant des jurons je finis par me baisser pour les rassembler. Ma journée commençait bien mal ! Mauvais présage ? Foutaise ! Je ne crois pas en ce genre de chose.

Mon regard se pose sur une horloge à côté de moi, elle affiche difficilement huit heures, je me dépêche donc de préparer mes vêtements avant de m’engouffrer dans l’étroite salle de bain. Mon rituel du matin débute alors. Oui j’aime les rituels, ils sont rassurant et m’aide à trouver des repères. Une fois prête, je dévale d’une traite les escaliers de l’immeuble en quête des nouvelles fraîches du jour. Le vent fouette mon visage alors que la pluie m’assaille au point que je vois difficilement à plus d’un mètre devant moi. Je cours et plus je prends de la vitesse plus j’ai le sentiment de quitter le sol. Je reviens rapidement sur terre lorsque les lumières criardes de la librairie me rappel mes devoirs. J’entre en lançant un sourire jovial au libraire qui avait déjà préparé sur le côté le journal du jour. Le remerciant je me dépêche de ressortir pour me rediriger chez moi, enfin presque. Voici ma fin du périple matinal. Je m’arrête chez la concierge comme chaque matin pour déjeuner en sa compagnie. C’est une vieille dame, elle me raconte un peu toujours la même chose, mais qu’importe j’aime écouter ses longs récits qui quelque part me passionne. La France je la découvre jour après jour à travers ses yeux à elle, bien que je crois qu’elle l’embellie, mais j’aime y croire. Je passe une grande partie de la matinée avec elle, à refaire le monde. C’est amusant de penser refaire le monde avec une dame d’une soixantaine d’année, plus très en forme. Je finie par l’abandonner lui promettant d’être à notre rendez-vous journalier le lendemain.

Ma journée se passe rapidement, je dessine chez moi paisiblement, cela me change les idées. En faite non, ça me vide simplement l’esprit. A tel point que j’en oublie presque l’heure. Le soleil commence à se coucher doucement, nous sommes en hiver il nous quitte tôt, la luminosité diminue fortement. Alors que je commence à froncer les sourcils pour me concentrer sur mes croquis. L’heure ! Je bondie rapidement sur mes deux pieds en voyant l’horloge m’informer qu’il fallait que je me presse. Ma cigarette dans la main droite, je tente de tenir en équilibre pour enfiler mes chaussures. Sans les mains la tâche est ardue ! A peine prête que la porte d’entrée claque derrière moi, finie le calme, bonjour le stresse et le bruit. Je m’engouffre dans la bouche de métro, ligne 7, direction le neuvième arrondissement. La ligne me fait penser à un grand serpent de terre, monstre du Loch Ness parisien. Je n’aie pas le temps de réfléchir que la station Cadet est annoncée, je fume ma dernière cigarette le temps de faire le chemin qui me sépare du cabaret, que j’écrase dans un soupçon de nonchalance. Que la soirée commence.

Si le début de soirée avait été plutôt calme elle n’allait qu’en s’intensifiant. J’aurais bien aimé me pauser quelque seconde, pour fumer ou simplement pour souffler. Je commence à fatiguer légèrement, lorsque j’aperçois au long entrer une brunette que je commence à bien connaître. Je regarde alors mon collègue qui est en charge de cette table, lui disant que je m’en occupais. Je sers alors rapidement un verre avant de me diriger vers sa table. Sous ses paroles un sourire se dessine doucement sur mes fines lèvres vermeilles. « Tu es l’une des plus fidèles clientes ici, je n’ai donc aucun mérite. ». Je ne mentais pas, c’était bien vrai, à part quelques vieux hommes venus assouvir, par la vision, leurs envies, il n’y avait pas vraiment de clientèle fidèle. Sa compagnie était toujours un plaisir, j’aime discuter avec elle, je ne serais vous dire pourquoi, surtout que je ne suis pas la plus bavarde lorsqu’il s’agit de s’étaler sur ma vie, mais avec Altéa c’est comme… comme une évidence tout simplement. Pas de jugement indécent, que des avis constructifs, c’est ça que j’aime en elle. Puis sa légèreté et sa bonne humeur font d’elle quelqu’un d’extraordinaire. Lorsqu’elle me propose de prendre place à ses côtés, mon sourire s’élargie un peu plus. Lorsque je disais un peu plus tôt que les rituels m’étaient nécessaires, celui-ci en fait pleinement parti. Sans objection je prends alors place sur la chaise. Mon service ? Qu’importe cela fait des heures que je suis derrière le bar à prendre les commandes, j’ai bien le droit à une pose non ? « Je suis contente de te voir ici ! » cela était totalement sincère, je n’ai pas pour habitude de mentir, surtout pas à des amis. « Comment vas-tu aujourd’hui ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité

Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer. Vide
MessageSujet: Re: Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer.   Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer. EmptyVen 26 Fév - 23:27

    Spoiler:

    Ôly' était maintenant là, j'allais pouvoir commencer ma soirée. Et une soirée comme je les aime, c'est à dire : rien de mieux que de discuter autour d'un verre. D'ailleurs il faut absolument que je me débarrasse de mon sac à main pour attraper le verre de vin qui m'appelle. Rien que de le voir, je sent déjà son gout dans ma bouche, les souvenirs qu'il me rappelle, et surtout le meilleur souvenir que je retiens de l'histoire avec mon ex, mon diabolique ex qui m'a si gentiment lâchée. Je pose donc mon sac sur la table, à hauteur de vue et attrape le verre que tu me tend Oly'. Et comme une idiote je souris, ce sourire qui me colle toujours à la peau et qui forge surement le principal trait de ma personnalité. On a qu'une vie, cela ne sert à rien de la gacher avec de la tristesse et des idées noires. Surtout quand on entend un compliment comme vient de me dire Oly. Fidèle cliente? Oui, elle n'avait pas tord. Combien de fois viens-je ici par mois? Minimum une vingtaine, j'en suis sure. Mais je n'y peut rien, mes sentiments et mes émotions font que cet endroit m'éblouis et me change les idées. Je n'ai que des bons souvenirs ici, et je dirais même que j'ai de bons amis ici. C'est mon repère, ma tanière, mon coin et ma deuxième maison sans aucun doute.

      Eh bien attend toi à me voir demain encore ! Fidèle jusqu'au bout des ongles !


    En tournant la tête vers mon amie, je vois alors ses yeux briller. Peut-être qu'elle n'a pas encore pris de pause et que je tombe à temps. Oly' m'a souvent fait la remarque de ne pas beaucoup prendre de pauses, d'instants de repos durant son service. Et pourtant, c'est bien ça qui permet de recharger les batteries. En tout cas, à ce moment là, je suis contente d'être un échappatoire, un bon échappatoire je pense. Et d'ailleurs, elle viens de me confirmer mon idée en me disant être heureuse de me voir, je suis contente d'apporter un peu de gaité dans ce monde de brute et de fou.

      Je vais bien, je viens de sortir du boulot donc rien de mieux qu'un petit verre pour me détendre, surtout que demain je suis de repos, j'ai la soirée devant moi !


    Je vient de m'exclamer joyeusement. En effet je vais pouvoir dormir demain matin, faire la grasse matinée, cela devient presque un fantasme. Je ne comprend toujours pas d'ailleurs pourquoi je suis toujours de matinée au boulot. Je préfère me dire que voir mon visage le matin fais du bien et rend de bon humeur. Non, je ne suis pas prétentieuse, j'embellis la réalité, il n'y a rien d'interdit la dedans. Même si je vous avoue que voir la réalité en face est aussi une bonne chose et permet d'avoir une véritable vie. C'est pour ça que dès demain, j'irai demander à mon patron. En attendant, arrêtons de parler de boulot, je suis venue pour m'amuser un peu et puis si je rentre tard ou avec quelques gouttes d'alcool dans le sang, peu importe! Et même si cela est plus rare de voir des femmes joyeuses que des hommes, la société est toujours bornée, je l'ai toujours dit. De toute façon, en tant que artiste incompris, on trouve toujours des moyens de critiquer ce qui nous entoure, mais bon, on aime tous critiquer.

    Et toi comment tu vas ? Pas trop fatiguée ? On dirait que tout le monde s'est donné rendez-vous ici, il y a pas mal de monde ce soir!

    J'ai l'habitude de voir du monde ici, et cela ne me dérange pas bien au contraire. La foule ne m'a jamais dérangé, j'ai d'ailleurs toujours trouvé que la foule avait un petit coté amusant. Avoir des gens regroupés tous ensemble marchant au même endroit, c'est plutôt sympa. Mais même si je me suis souvent imaginé travaillant ici, je réalise chaque soir de folie à quel point gérer autant de monde doit être difficile et une étape négative à affronter chaque soir. Les caprices de certains, l'indifférence d'autres ou au contraire trop d'attention de telle ou telle personne, cela doit être dure à supporter. Déjà qu'a l'hôtel quand le téléphone sonne sans arrêt, que les cliens arrivent ou partent au même moment, ou bien viennent poser des questions, je ne sais pas toujours où donner de la tête pour répondre aux attentes de chacun. C'est surement quand je suis de nuit que je me sens le mieux, mais que je m'ennuie le plus aussi. C'est soit l'un, soit l'autre. Il faut choisir.

    C'est alors qu'une petite musique attire mon attention. Les danseuses viennent de remonter sur scène pour attaquer la deuxième partie. Toutes habillées de rouge, elles ont un air très séducteur. C'est après tout le but d'un cabaret aussi et elles jouent très bien leur jeu. Ayant loupé la première partie, je ne sait pas trop à quoi m'attendre mais peu importe, Oly' et moi ont a sans aucun doute des tas de choses à se raconter.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer. Vide
MessageSujet: Re: Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer.   Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Ôly'/Altéa▐ un verre et des histoires pour pas changer.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Folies Follement Formidables :: Lever de Rideau, vous voilà aux Folies Bergères ! :: Que le spectacle commence ! -