Folies Follement Formidables
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 « The two of us, it's so complicated that I feel it's simply »

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AuteurMessage
Cokaéen L. REAGAN

Cokaéen L. REAGAN

Côté coeur : Rien n'est jamais simple, de toutes manières.
Eux et moi : ▬ Girls ♂

▬ Boys ♀

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MessageSujet: « The two of us, it's so complicated that I feel it's simply »   « The two of us, it's so complicated that I feel it's simply » EmptyMar 6 Avr - 1:13

                  « RUE ALESIA »



Dimitri & Cokaéen
    « The two of us, it's so complicated that I feel it's simply » Rm100 « The two of us, it's so complicated that I feel it's simply » Rmani47
    I hate you. I hate you. I hate you. I never understand you. I look like you in no way. We shall never be alike, never. We have nothing in common. We quarrel all the time. I hate you, Dimitri. And you know why ? Because, without reasons, you urge me to wish you.


« Reagan, t'as un service qui t'attend » Ce soir là, ils étaient totalement débordés aux Folies Bergères. Il y avait beaucoup de monde, à croire qu'ils s'étaient tous donnés rendez vous pour donner trois fois plus de boulot. En tout cas, c'était ce que Cokaéen ressentait, à ce moment là. Il était 23 heures, et il y en avait de plus en plus, elle était totalement débordée. Elle travaillait depuis un long moment aux folies bergères en tant que serveuse, et jusque là, ça lui allait bien. Elle n'avait, pourtant, jamais eu autant de monde que ce soir là. Elle avait hâte d'en finir. C'est vers les 3 heures du matin qu'elle rentra chez elle. Il y a une chose qui reste totalement universelle et inchangeable selon les pays ou les époques, c'est bel et bien le sentiment que l'on ressent lorsque l'on se réveille, le matin. La veille, Cokaéen s'était couché assez tard, ayant bossé jusqu'à tard dans la nuit. A présent, elle en payait les conséquences : elle avait un mal de tête tout simplement affreux. Ouvrant un de ses yeux pour apercevoir le réveil-matin qui faisait autant de bruit, elle le referma aussitôt en soupirant après avoir constaté l'heure. De mauvais poil, elle se replia sur elle même, posant son coussin sur sa chevelure blonde et remonta le drap jusqu'à ses épaules, comme pour proteger chaque partie de son corps du son que produisait cette stupide machine qui avait le magnifique don de la mettre de mauvaise humeur. Mais bien évidemment, cela ne servait strictement à rien : elle entendait toujours le son désagréable. Soupirant une seconde fois, elle décida de le laisser sonner, étant persuadée qu'elle était assez forte pour s'endormir avec ce bruit. Elle s'était surestimée : elle était totalement réveillée. S'avouant vaincu, elle s'assit sur le bord de son lit avant d'eteindre le réveil, passant sa main dans sa longue chevelure blonde aux reflets dorés et aux mèches désordonnées. Sortant petit à petit de ses rêves embrumés, elle se leva, traversant la chambre et alluma la radio. Il était 8 heures, elle commençait le travail dans deux heures et demie, elle avait largement le temps, et elle avait besoin de prendre l'air. C'était toujours comme ça chez elle : elle avait toujours besoin de liberté, elle detestait être enfermée entre quatre murs, surtout le matin. Prenant une longue douche chaude, elle s'habilla rapidemment par la suite, se contentant de laisser ses cheveux ondulés détachés, prenant son sac. Une fois partie de son appartement, elle descendit la rue. Achetant un café, elle resta au café pendant un long moment, il n'y avait quasiment pas de monde, ce qui l'arrangeait, dans un sens. Elle ne supportait pas les lieux trops bondés, étant de nature clostrophobe. Le temps passa assez vite, entrainant rapidemment la jeune blonde à travailler. Aujourd'hui, elle devait seulement rester de 11 heures à 13 heures. Seulement, à la fin, son patron lui donna du travail supplémentaire, ce qui, à vrai dire, ne l'étonnait qu'à moitié.Devant aller chercher des papiers chez un client, elle prit le métro pour terminer dans les quartier Labussière. En général, ces quartiers étaient mal fréquenté, pourtant, aujourd'hui, elle ne croisa personne. Ne trouvant pas l'appartement qu'elle cherchait, elle soupira, continuant sa route. Elle avait parlé trop vite tout à l'heure, elle croisa un trio d'homme d'une trentaine d'année penchés, dans un coin d'une ruelle, sur un petit paquet. Elle ne voulait même pas savoir qu'elle substance c'était. Elle se contenta de poursuivre sa route. Seulement, à force de chercher cet appartement, elle en était venu à perdre son propre chemin.
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Dimitri N. SANLOW

Dimitri N. SANLOW


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MessageSujet: Re: « The two of us, it's so complicated that I feel it's simply »   « The two of us, it's so complicated that I feel it's simply » EmptyMer 7 Avr - 20:04


« The two of us, it's so complicated that I feel it's simply » Eravin39ki7« The two of us, it's so complicated that I feel it's simply » 166gmdg
« The two of us, it's so complicated that I feel it's simply » Img-172257r4fi5
Spoiler:

    Comment fallait-il se comporter lorsque le plus proche parent que l'on possédait se comportait comme si l'on n'existait pas ? Il fallait l'avouer, c'était Dimitri qui l'avait cherché mais son père n'était pas en reste non plus. Les seules et rares fois où Dim' cherchait à se mettre en contact avec lui c'était pour lui dire qu'il avait besoin d'argent. Enfant pourri gâté ? Oui, un peu. Beaucoup même. C'était la façon un peu dégoutante au jeune homme de faire payer son enfance trop superficielle à son père. Trop peu d'amour, maternel comme paternel d'ailleurs. Même après la mort de sa mère, Dimitri s'attendait à un peu plus de compassion de la part de son géniteur. Mais c'était sûrement trop demandé puisque même à l'enterrement, il ne lui adressa pas une parole gentille, rien.
    En se levant ce matin là, Dimitri avait rêvé de son père, le terme de cauchemar était en fait ici plus indiqué. La sueur perlait sur son front lisse, lui qui dormait habituellement comme un bébé. Assis sur son lit, le jeune homme mit un temps à reprendre ses esprits. Il n'avait aucun souvenir précis de ce cauchemar et pourtant il ressentait la présence de son père, comme s'il le regardait en permanence. C'était une sensation bien étrange et surtout idiote, Dim' savait parfaitement que ce n'était que le fruit de son inconscient. Aussi pour se débarrasser de cette sensation désagréable il fila directement sous la douche : chose impensable de commencer sa journée sans avaler de caféine ni même de fumer une clope avant d'émerger complètement mais ici, c'était un cas de force majeure.
    Le corps fumant et dégoulinant d'eau bouillante, Dimitri sortit de la cabine en nouant une serviette autour de sa taille. Dieu que la maison qu'il venait d'acheter était agréable ! Jamais auparavant il n'avait considéré une demeure comme la sienne, comme son domaine à lui qu'il décorerait à sa manière et retrouverait chaque soir après ses journées de dur labeur. -On entend par là les dures activités quotidiennes du garçon : restaurant, sorties et autres divertissements-
    Qu'allait-il faire de sa journée ? Comme d'habitude, quelque chose d'agréable. Pour cette matinée déjà bien entamée en tout cas, il était trop tard pour programmer quoi que ce soit. Aussi il sortit en ville non loin de chez lui, et se mit en terrasse pour pouvoir profiter au mieux du soleil qui s'était enfin décidé à montrer le bout de son nez. Il faisait doux, néanmoins la veste se supportait allègrement. Les lunettes de soleil sur le nez, le jeune homme avala son expresso en s'en recommanda un deuxième. En attendant, il sortit le nouveau livre de Musso, et se plongea dedans... quelques secondes après, il fut dérangé par la sonnerie de son propre portable. Soupirant, il reposa l'ouvrage sur la table du café de ville et décrocha.

    << Monsieur Sanlow. Bonjour, Rick à l'appareil. C'est une triste nouvelle que je viens vous compter ce matin... Dimitri entendit l'assistant de son père se racler la gorge. Je ... je suis désolé mais, votre père a été hospitalisé cette nuit, il a fait une attaque.

    Dimitri hésita, puis demanda :

    _Comment ... comment va-t-il ?
    _Je ne sais pas bien comment vous le dire monsieur mais, votre père est mourant. Les médecins ne lui donnent que quelques heures et encore. Je suis désolé, je sais pertinnement le lien qui vous unit n'est pas très affectif mais, je sais à quel point votre père tient à vous.


    Quelques minutes plus tard le jeune homme avait raccroché, une boule étrange s'était formée dans sa gorge. Il n'avait aucune envie de pleurer, après tout il ne l'avait pas fait pour sa mère alors pourquoi le ferait-il pour lui ? A vrai dire, il se doutait qu'un jour où l'autre, cela se produirait. Tout le monde meurt, c'est le cours normal de la vie humaine. Mais pourquoi maintenant ? L'assistant de son père, son bras droit et aussi son meilleur ami, Rick, lui conseilla de ne pas bouger de là. Son père n'aurait pas voulu qu'on le voit dans cet état. Néanmoins, ils allaient devoir se rappeler, question de testament.
    Le jeune homme n'avait pas du tout la tête à ça, lui qui n'aimait prendre contact avec son père pour lui demander uniquement de l'argent, il se retrouvait la tête dans le mur, avec une envie subite de ne plus entendre parler de tout cela.
    Il resta plusieurs heures assis là, le regard un peu perdu au milieu de la foule de citadins qui se promenaient au travers des rues parisiennes. L'après midi était déjà entamée lorsqu'il partit de la terrasse, marchant un peu au hasard. A l'entrée des quartiers Labussière, il se rendit compte qu'il avait parcouru bien plus de distance qu'il n'aurait cru. Il allait faire demi-tour lorsqu'il vit quelqu'un plus loin devant loin, une jeune femme précisément. Ce sont sûrement ses cheveux qu'il reconnu en premier : longue chevelure blonde, frisée et fine. Les mains dans les poches, il dépassa un groupe de drogués trentenaires qu'il aurait bien tabassé rien que pour leur faire ouvrir les yeux. Il se retint bien de le faire et marcha un peu plus vite, se plaçant juste derrière la jeune femme. Il posa une main timide sur l'épaule de Cokaéen et dit d'un ton bienveillant :

    << Il est dangereux de se promener dans ce quarter pour une jeune femme seule et sans défense. Quelqu'un de mal intentionné n'aurait aucun mal à t'atteindre.



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