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♣ Blenheim ♣

Hémisphère sud, 29 700 habitants, île du sud.

Le cricket, le basket ball, le tennis, le hockey sur gazon, le kayak, le golf, le rugby, le football américain, le surf sont les activités sportives les plus courantes de la Nouvelle-Zélande. Ce pays si loin de tout. Si différent des autres. Si éloigné de la civilisation européenne et américaine, est un peuple à part. En partie habitée par des européens et des maoris, cette civilisation regroupe pratiquement toutes les ethnies différentes. Ainsi les langues parlées y sont vastes.

▬ Juillet 2009, hiver

Contrairement à l’Europe, les saisons sont inversées dans l’hémisphère sud. Ainsi le climat est plutôt tempéré et océanique. Par conséquent, on ne notera pas d’abondantes chutes de neige en hiver comme ça arrive si régulièrement dans les pays européens ou même aux États-Unis. Les températures oscillant entre 0 et 30°c, c’est un climat plutôt chaud. L’Australie se trouvant être l’île la plus proche, Blenheim détient ainsi un aéroport qui dessert Sydney et ses autres villes. Tout comme d’autres villes des îles environnantes. Les hivers sont très pluvieux et Blenheim n’est pas à l’abri de tempêtes. Quant aux étés, ils sont tout au contraire, arides, secs et les températures peuvent atteindre sans mal les 42°c. Ce qui en soit est une température étouffante pour le commun des mortels.

▬ Février 2010, été

Chaque année, une foule de visiteurs se prennent d’affection pour la Nouvelle-Zélande. La cohabitation entre les civilisations européennes et maoris étonne toujours. Les européens étant toujours considérés comme des étrangers de la part des maoris, certaines tensions apparaissent. Mais ça n’est pas pour autant qu’ils passent leur temps à se battre. Non. Ils se respectent, s’entraident et parfois même certains travaillent ensemble. Tandis que d’autres apprennent l’amitié ou simplement l’amour. Deux civilisations opposées, qui véhiculent leurs histoires. Des civilisations qui apprennent à se connaitre et qui évoluent sur le même terrain. Des hommes, des femmes, des ados, des enfants. Tous se découvrent parfois des points communs, tandis que d’autres s’engueulent pour des broutilles. Si en surface à Blenheim tout parait superficiel et magnifique, il n’en est pas moins que c’est une ville comme des milliards d’autres sur terre. Mensonges, amours, trahisons, amitiés, allégeances, naissances, morts. Blenheim appartient à l’histoire, car il s’agit d’eux, de votre famille, de vous.

Le pied sur le tarmac, vous découvrirez Blenheim comme vous ne l’aurez jamais vu.


(c) Sydney

« Ici le Docteur Connors, chef hématologiste du District ! Un dysfonctionnement du système de cryogénisation a libéré les mutants dont nous tentions de nous protéger, et ils essaient désormais de sortir du laboratoire ! Ils vont défoncer la porte ! Je n’ai plus le temps de m’enfuir, alors si vous m’entendez, agissez rapidement ! Ces créatures peuvent se nourrir de sang humain et…AAAAH ! »

- bip bip biiiiip -

La porte blindée derrière laquelle le Dr. Connors s’abritait venait d’exploser sous la force démesurée d’une bande de créatures bizarres. Voilà le résultat de six mois de recherche. Voilà le résultat de la folie des Hommes, même si le cœur de ces derniers ne bat plus depuis quelque temps…

Allez savoir comment, quatre-vingt pourcent de la population mondiale humaine avaient été transformés en vampires. Certains scientifiques soupçonnent un virus, d’autres pensent à un phénomène radioactif, d’autres encore ne présente aucune théorie. Pourtant le résultat était là. Alors évidemment, on a improvisé à la louche et on s’est hâté de construire des édifices appropriés à cette nouvelle race, sensible aux rayons du soleil et ayant besoin d’un endroit sûr où se reposer durant la journée. Bientôt les lits devinrent cercueils, et les réfrigérateurs des réserves de sang. Le sang, justement, on en avait à la pelle. Jusqu’au jour où la race humaine a commencé à se reproduire beaucoup plus lentement. Trop lentement, en réalité. Les vampires tirèrent la sonnette d’alarme et décidèrent de partir à la chasse à l’Homme. Des spécialistes parvinrent à en récupérer quelques milliers, mais cela ne suffisait pas…hélas. Dr. Connors – haematologist chief of the District. « Nous ne pouvons pas continuer ainsi ! Il nous reste à peine de quoi tenir sept mois ! » Lord Brampston – vampire chief of the District. « Alors trouvez une solution ! On ne vous paie pas à vous tourner les pouces ! Ne m’aviez-vous pas parlé d’un sang de substitution ? » Dr. Connors – « Si, m’enfin…ça reste un produit inachevé…Jusqu’à maintenant on n’a pas encore réussi à lui procurer toutes les propriétés nutritives du sang humain. » Lord Brampston – « Alors, procurez-les-lui. Si notre nourriture venait à manquer, notre monde se transformera en bain de sang, justement. Et vous ne souhaitez pas en arriver là, n’est ce pas docteur ? »

Ainsi menacé, Connors n’hésita pas à se montrer un peu trop zélé. Les hématologistes chargés de plancher sur la création de ce sang synthétique allèrent beaucoup plus loin et tentèrent de modifier le génome vampirique. Cela avait pour but de lui conférer de nouvelles capacités, comme celle de pouvoir se nourrir de sang animal sans pourrir sur place. Ils créèrent une mutation, dite Mutation V et la testèrent sur plusieurs vampires volontaires. Et vous connaissez la science… Généralement, ces essais finissent mal… et là, nos chercheurs le prouvèrent une fois de plus.

Après quelque temps d’incubation, les premiers mutants commencèrent à s’attaquer aux scientifiques, à se nourrir d’eux jusqu’à la dernière goutte. Connors réussit, non sans quelque difficulté, à tous les congeler, jusqu’à la nuit où… le drame arriva.
Depuis, les Mutants V se sont dispersés à travers San Francisco. Une flambée de panique s’empara de la ville et les autorités vampiriques se sont mobilisées. Les derniers humains, quant à eux, profitent désormais de cette brèche au sein de la société des morts vivants… ils prennent en otage les hématologistes, menacent au grand public de les forcer à fabriquer d’autres mutants, organisent des attentats, font flamber des cryptes entières…

Octobre 1977 – comment le mal se répand à Salem



Dean M. Bringston n'avait pas prévu cela lorsqu'il avait décidé d'aller en vacances à la plage avec sa femme et leurs quatre enfants. Il ne pensait pas que leur vieille Citroën allait rendre l'âme.


« Ces voitures françaises ne valent rien. J'aurais mieux fait d'écouter Brandy »


Le père de famille s'extirpa lourdement de la voiture pour aller soulever le capot. La fumée étouffait le moteur. Il y en avait tellement que Dean ne voyait même pas le moteur.


« Chéri, sors de la voiture avec les enfants, on est là pour un bon moment »


Et le pauvre homme avait raison. Mais il ne se rendait pas encore compte du temps qu'il allait passer dans la ville qui était derrière la colline juste devant lui : Jerusalem's Lot. Une ville en expansion, assez grande mais bizarre.


Le réparateur arriva quelques heures plus tard. La chaleur sévissait déjà et les enfants qui suaient à grosses gouttes.


« Suis désolé monsieur Bring' mais va falloir aller jusqu'à Salem pour vot' sécurité et vot' confort. Elle est complètement fichue et ça va prendre quelques temps. »


C'est ainsi que les Bringston entrèrent dans Salem…A leurs risques et périls…


Quelques jours plus tard, les choses n'avaient pas encore avancé. La famille, partie en vacances, était toujours coincée dans l'étouffante chaleur de cette ville étrange. La femme était épuisée, les enfants aussi. Mais surtout, la petite dernière racontait des histoires. Selon elle, chaque soir, un petit garçon roux grattait à sa fenêtre et il la suppliait de le faire entrer. Elle avait fini par céder et elle l’avait fait rentrer la nuit qui avait précédée. Dean craignait pour la vie de sa famille et il ne savait plus comment faire pour quitter la ville avec elle.


Au bout de quelques jours, on annonça le "décès" de cette famille. On les enterra sans grande pompe étant donné que c'était des inconnus. Les familles ne furent même pas prévenues. C'était une des valeurs de cette ville : ce qui se passe à Salem , reste à Salem.



Décembre 2009 – la lutte a commencé et s'emplifie



Le jeune homme était assis sur une rambarde. Ses jambes se balançaient inlassablement, un sac dépassait de son dos. Il attendait la nuit, le moment où il pourrait enfin agir. Il avait tout prévu, il savait que ça allait être dur mais il était habitué, c'était son travail. Le sien mais aussi celui des quelques courageux qui avaient décidés de le suivre. Les nuits dernières avaient été calmes, pas un seul décès.


« Il se prépare quelque chose. »


La voix du jeune homme brisa le silence du parc où il était. A cet heure-ci, seuls les inconscient étaient dehors. Les inconscients et les autres. Le crépuscule était là et la nuit n'allait pas tarder à pointer son nez. Le jeune homme se leva et pris quelque chose dans un sac : une fiole d'eau bénite dont il s'aspergea. Il souffla et se mit au travail. Il devait protéger les gens et avec les quelques fous qui l’avaient suivis, ils alternaient afin de protéger ces innocents. Il les protégeait une fois la nuit venue mais également le jour en traquant ces créatures de la nuit que l’on appelait vampires. Salem est loin d’être aussi calme qu'on veut le faire croire.

C’est dans cette ville de Jérusalem’s Lot que les choses s’accéléraient pour nos traqueurs mais également pour les habitants de la ville. Pourquoi ces gens étranges étaient-ils en ville ? Quel était leur but ? Les forces de l’ordre ainsi que les journalistes sont aussi sur le qui-vive ; les uns pour remettre de l’ordre dans cette ville et les autres pour trouver le scoop de l’année. Dans cette ville qui semble si calme, les apparences sont trompeuses… .



Contexte inspiré librement du livre Salem de Stephen King. Toute reproduction totale ou partielle est interdite. Photos de Uelsmann